• Les aliments en vrac

     

     

    Il y a une tendance actuelle qui intéresse pas mal de magasins bio (et même des supermarchés), consistant à vendre un certain nombre de produits non plus conditionnés dans des emballages (carton, plastique…), mais en vrac. Et ça me paraît une vraie bonne idée.

    Les aliments se présentent donc dans des sortes de gros bocaux verticaux : on prend un sachet en papier, et on laisse s’écouler la quantité qu’on veut. Pour certains, on utilise des sortes de grosses cuillères ou des pinces type pinces à sucre.

    Au départ, il me semble que c’était assez marginal, mais le nombre de produits concernés se multiplie.

    On trouve ainsi la plupart des fruits secs (raisins, figues, cranberries, dattes, etc.), les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, etc.), les légumes secs (pois chiches, haricots rouges…), les pâtes (sauf les spaghettis pour des raisons évidentes), le riz, le quinoa, les flocons d’avoine, le muesli. J’ai même vu plus récemment des mélanges apéritifs.

    Chez certains commerçants, ça va encore plus loin et ça concerne les différentes variétés de farine (pour le moment, je ne trouve personnellement que la farine de blé : blanche, semi-complète, complète, mais pas encore les farines sans gluten), de sucre (blond, roux), de thé, de café, etc.

    J’achète aussi parfois dans de tels bocaux des biscuits vendus à l’unité, des friandises (je pense à un délicieux cœur de maïs soufflé enrobé de chocolat)… Et j’oublie certainement un bon nombre d’articles.

     

     

    Il y a pas mal d’avantages à ce système.

     — Déjà, ça fait beaucoup moins d’emballages. Je suis toujours ahurie par tout ce qu’on jette, y compris quand on pratique pourtant le tri sélectif. Là, on se retrouve avec quelques sacs de papier, donc totalement recyclables et peu encombrants.

    — C’est également plus économique, justement parce qu’il n’y a pas les frais liés au conditionnement. Quand on voit que certains produits sont emballés d’abord dans du plastique (et le plastique au contact de la nourriture, même si c’est paraît-il surveillé, ça me laisse perplexe), puis ensuite dans une boîte en carton, ça ne peut évidemment qu’occasionner un coût élevé.

    Et étant donné qu’on met souvent en avant le fait que manger bio est cher, là du coup, c’est nettement plus intéressant.

    — Autre avantage, on achète exactement la quantité nécessaire. On n’a pas forcément besoin de 500 grammes de raisins secs, d’un kilo de pâtes ou de riz. Parfois, pour une recette, il suffit par exemple de 50 grammes d’un ingrédient. Ça évite donc à la fois de dépenser trop, mais aussi de gâcher (si j’achète 500 grammes de dattes et qu’il m’en faut 100 grammes pour un gâteau, le reste va sécher, être moins bon, voire s’abîmer).

    Et il y a une dernière chose que j’aime bien dans cette façon de faire. Pour stocker les différentes denrées, j’ai pas mal de bocaux, récupérés ou achetés. Quand je rentre de mes courses, je transvase les aliments dans ces récipients, qui sont placés sur une poutre en hauteur dans la cuisine. D’une part, je trouve jolis tous ces bocaux contenants divers produits, et ça me permet d’un coup d’œil de savoir ce que j’ai encore ou ce qui va me manquer.

     

    Je ne vois donc que du positif à cette présentation, et je ne me sers plus qu’ainsi quand c’est possible. Meilleur pour la planète, meilleur pour mon porte-monnaie, résultat pratique et esthétique, que demande le peuple… orthorexique ?

     

     


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