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    A priori, quand on part en vacances, ce n’est pas pour cuisiner. Mais par ailleurs, ce n’est pas non plus parce qu’on est en congé qu’il faut se contenter d’une nourriture médiocre.

    Certes, il y a des personnes qui contournent le problème en décidant d’aller au restaurant ou dans des établissements type pizzeria à chaque repas ou presque. Ce n’est pas notre cas. D’abord manger systématiquement à l’extérieur revient cher, sans compter qu’on perd pas mal de temps. Et puis, d’une manière générale, je me méfie de ce que l’on sert dans les restaurants quels qu’ils soient, de la qualité de la nourriture. Ne parlons pas du fait que nous sommes fréquemment déçus de ce que nous mangeons… soigner son alimentation rend difficile.

    Pour notre part, prendre un repas dehors au cours d’un séjour nous suffit largement, mais le plus souvent, c’est aucun. Et quand on se décide, c’est plus pour le plaisir d’un cadre particulier (j’ai un souvenir émerveillé d’une terrasse au bord de l’Allier) et pour se mettre les pieds sous la table que pour se dire qu’on va se régaler.

    Et pourtant, en vacances aussi, il faut bien manger !

    Pendant longtemps, nous avons résolu le problème d’une manière simple. Quand nous arrivions sur notre lieu de villégiature, nous nous rendions dans un supermarché quelconque pour faire l’acquisition de plats préparés qu’il suffisait ensuite de passer au four ou au micro-ondes. Et l’essentiel du séjour se passait ainsi.

    Il n’en est évidemment plus question aujourd’hui. En vacances comme chez nous, les plats préparés sont quasiment bannis.

    Mais il n’est pas évident de cuisiner quand on n’est pas chez soi. D’abord, on manque toujours de certains ingrédients. Autant à la maison j’ai à peu près tout ce dont j’ai besoin sous la main, autant en vacances, je me vois mal tout racheter.

    Par ailleurs, si on est en camping ou dans une location (comme c’est notre cas), les ustensiles de cuisine sont limités. Peu de plats, de moules, de casseroles, pas de balance de cuisine… bref, quand bien même je désirerais préparer des repas à peu près identiques à ceux que je mitonne habituellement, ce serait irréalisable.

    Et puis, ne perdons pas de vue que quand on est en vacances, ce n’est pas pour passer deux ou trois heures par jour à cuisiner. Dans notre cas, arpenter la plage ou s’y prélasser, déguster un café sur le port en regardant la mer font qu’il ne m’est pas possible, quand nous rentrons dans notre gîte, d’élaborer de bons petits plats.

    Ce n’est pas pour autant que nous mangeons mal en vacances, au contraire. Il faut juste là encore faire preuve d’un peu d’imagination, aller au simple mais bon, ce qui est parfaitement faisable.

    J’ai rôdé un système qui fonctionne plutôt bien.

    Je pars avec une liste de quelques plats qui ne nécessitent pas une grande quantité d’ingrédients ni d’ustensiles, et qui se préparent assez vite.

    Et à notre arrivée, rituellement, nous faisons deux haltes pour les courses : dans un magasin bio (heureusement, il y en a un qui a ouvert là où nous nous rendons) pour acheter la base : farine sans gluten, sucre en poudre, lait d’amande, œufs, fruits et légumes. Et dans un supermarché pour le poisson par exemple. Ensuite, s’il manque quelque chose, les petits magasins locaux font l’affaire.

    Il ne reste plus qu’à concocter le matin un peu tôt avant de sortir ou le soir après la plage quelques recettes rapides et faciles.

    Par exemple une omelette de pommes de terre (avec un coulis de tomates ou des cornichons), ou un gratin de pommes de terre, ça prend une vingtaine de minutes, une demi-heure maximum.

    Je fais aussi volontiers des plats de poisson, mais sous une forme très simple. Soit cuit au court-bouillon avec une bonne mayonnaise (un quart d’heure de travail), soit au four avec de l’huile d’olive et des petits légumes (oignons, courgettes, tomates, vingt minutes environ).

    Faire revenir des noix de Saint-Jacques et les rajouter dans une fondue de poireaux est un tout petit peu plus long mais simple aussi, et servi avec un mélange à base de crème d’amande et soja, ou épeautre, c’est un régal.

    Nous aimons bien occasionnellement les quenelles de tofu qu’on fait gonfler au four dans de la sauce tomate à laquelle on a rajouté des champignons frais (un quart d’heure de préparation).

    Bref, il y a des quantités de recettes qui nécessitent peu de temps, et peuvent se réaliser même quand on n’a sous la main que le strict minimum pour cuisiner.

    Pour les desserts, je me limite en général à deux sortes :

     Le pain perdu dont j’ai déjà eu l’occasion de parler est un vrai délice, et se fait très vite sans aucun matériel particulier, seulement une poêle, un bol et un fouet. On l’arrose de miel local (en Corse, c’est le miel de maquis que nous adorons).

     Ultra-pratique aussi en vacances, le gâteau au yaourt. Comme c’est le pot contenant le yaourt qui sert de mesure, pas besoin de balance, et cela nécessite uniquement des ingrédients que l’on a sous la main même en vacances.

    J’y rajoute parfois des mûres que j’ai cueillies quand c’est la saison, ou tout simplement des raisins secs que je fais gonfler (pas dans le rhum comme à la maison, je ne me déplace pas en voyage avec une bouteille de rhum !).

    Il est possible aussi de tester l’omelette sucrée qui ne requiert que des œufs, du lait, du sucre, un peu de farine et que nous dégustons avec de la confiture de figues.

     

    Bref, en vacances, il y a certes le ciel, le soleil, la mer, le farniente… mais aussi les délices du palais dont il n’est pas question de se passer.

     

     

     


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    Pour moi, un repas doit répondre à deux critères.

    — Il doit tout d'abord être bon au goût, titiller les papilles, c'est la priorité. Pas question par exemple de manger "régime" avec une alimentation fade, comme du poisson bouilli arrosé d'un filet de jus de citron, des légumes à la vapeur ou des yaourts à 0% de matières grasses (surtout quand on sait comment ceux-ci sont faits : on met de l'eau pour faire du volume, et et pour que ce soit mangeable, on rajoute des parfums de synthèse et beaucoup de sucre bas de gamme. Quand les aliments sont allégés en graisse, on les charge en sucre, et quand ils sont allégés en sucre, on les charge en graisse, donc à éviter. Et je ne parle même pas de saupoudrer les yaourts à l'édulcorant, une vraie hérésie). 

    Non, nos aliments doivent nous donner du plaisir. C'est la seule méthode pour se mettre à table avec envie. Et pour qu'ils nous donnent du plaisir, il faut qu'ils aient de la saveur. Dans ce cas, comme on est satisfait de ce que l'on mange, on mange juste la quantité dont on a besoin, et pas plus. Meilleure méthode aussi pour ne pas prendre de poids, même si ce n'est pas mon souci premier.

    — Second critère, il faut que ce soient des aliments bons pour la santé. Ce qui ne signifie pas qu'on doit calculer s'il y a la bonne quantité de protéines, de glucides, de lipides. Tout ça ne sert à rien. On peut très bien ne faire un repas qu'à base de glucides, et le suivant à base de protéines. Et de toute manière, quand je passe à table, je ne me dis pas que je vais absorber des protéines ou des glucides : je mange de bons petits plats, peu importe leur composition. De toute manière, en mangeant varié, on finit toujours par avoir tout ce dont notre corps a besoin, pas besoin de se prendre la tête. 

    Par contre, les ingrédients, eux, doivent être de très bonne qualité. Je mange comme je l'ai déjà dit sans gluten et quasiment sans produits laitiers animaux, mais je fais très attention au choix des produits. C'est ça qui pour moi est essentiel. Par contre, je reconnais que je suis attentive aux vitamines et aux omégas-3, par exemple. 

    Donc, saveur et aliments soigneusement sélectionnés, c'est ma base.

     

    C'est en suivant ces principes que nous mangeons tous les jours. 

    Ainsi hier, j'avais confectionné un couscous et un gâteau à la crème de châtaigne. Le couscous, j'en fais de temps en temps, pas trop souvent parce que c'est malgré tout long à préparer. Mais j'adore ce mélange de légumes et d'épices, d'ailleurs, celui d'hier était vraiment relevé. J'ai mis quand même de la viande pour mon mari, même si je n'en consomme pas, mais de la viande bio. Et elle avait mijoté tellement longtemps qu'elle était particulièrement tendre. "Tu ne sais pas ce que tu perds !", m'a d'ailleurs dit mon mari. Je veux bien le croire... mais je reste sur mes positions. On ne se refait pas au bout de tant d'années de végétarisme !

    Par contre pour la semoule, je prends un mélange de riz et de maïs, pour éviter le gluten dont j'ai écrit le mal que j'en pense. 

     

    Le gâteau à la crème de châtaigne, c'est une invention personnelle. Disons qu'il y a un an, un soir au restaurant, j'ai mangé un dessert de ce type. J'ai trouvé ça tellement délicieux que j'ai demandé la recette au cuisinier... et il me l'a donnée ! (Parfois, ils sont jaloux de leurs créations).

    Mais ça ne me convenait pas parfaitement, notamment car il y avait beaucoup de beurre, c'est-à-dire un produit d'origine animale et plein de lactose. J'ai donc arrangé ça à ma façon : purée d'amande à la place du beurre, un poil de farine de riz pour la consistance... bref, une vraie réussite, même si j'avoue avoir été un peu inquiète de mon improvisation. 

     

    Du coup, nous nous sommes régalés, et nous n'avons pas mangé outre mesure, juste ce dont nous avions envie. Si on avait eu au menu du poisson bouilli, nous aurions certainement été frustrés, et du coup, peut-être aurions exagéré. Je crois beaucoup à cette idée que si c'est très bon, on se contente de la quantité dont on a besoin. 

     

    Ce qui ne nous a pas empêchés, comme nous le faisons chaque soir, de grignoter du chocolat en regardant 2001, l'Odyssée de l'espace

     

     


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    Globalement, j'estime bien manger, au regard de mon éthique et de ce que je crois bon pour moi. Disons à peu près dans 90% des cas. 

    Mais il reste 10%.

    Car malheureusement, je ne suis pas parvenue à me débarrasser de certains goûts que je juge pourtant « méprisables ». Il y a encore dans ce que je mange, dans mes comportements, des choses qui m'horripilent, ou dont j'ai honte.

     

    Ainsi, j’ai déjà évoqué ailleurs le fait qu’il m’arrive de consommer des fruits et légumes hors saison, ce qui est une hérésie. J’ai beau le savoir, certaines fois, j’ai vraiment envie de faire en hiver une recette qui nécessite par exemple des tomates… et évidemment, ces tomates viennent d’Espagne et ont poussé dans je ne sais quelles conditions, même les bio. Je ne suis pas très fière de ça, mais c’est ainsi. Il faudra bien cependant qu’un jour, je me corrige.

     

    En second lieu, le tabac. Il est totalement contradictoire de se découvrir orthorexique et de continuer à fumer. Je le fais pourtant. J’ai commencé il y a pas mal de temps, alors l’accoutumance est là. J'ai souvent souhaité arrêter, j’y suis parfois parvenue deux ou trois mois mais j’ai toujours récidivé. J’ai certes diminué ma consommation, mais je ne suis pas encore arrivée à faire « tabac zéro », ce qui me culpabilise. 

    Je ne suis pas capable actuellement de me passer de  deux cigarettes par jour ; sinon, pour le reste, j’ai adopté les mini-cigarillos, j’en fume un à deux par jour. J’y vois deux avantages : ils s’éteignent très vite, donc je peux ne tirer que deux ou trois bouffées, et y revenir plus tard. Du coup, ils me durent une bonne partie de la journée. Par ailleurs, il n’y a dedans que du tabac, et pas tous les nombreux additifs que l’on rajoute aux cigarettes.

    Cela étant, je suis consciente que je me cherche des excuses, et que le mieux serait de ne plus y toucher. Mais voilà, plus facile à dire qu’à faire…

     

    Et puis, horreur des horreurs ! N’ayant jamais faim le matin, je ne prends pas de petit déjeuner (quel intérêt d’apporter du carburant au corps s’il n’en a pas besoin ?), mais je suis toujours affamée entre neuf et dix heures. Pas question de manger réellement à ce moment, parce que pour le coup, je n’aurais plus d’appétit pour midi et il n’y a pas à dire : les aliments sont meilleurs quand on a faim. Donc, je me prépare un capuccino que je bois vers dix heures.

    Sauf que… Le capuccino, je l’achète tout prêt, en poudre sur laquelle il faut rajouter de l’eau, et je n’ose même pas imaginer ce qu’il y a dedans ni comment c’est fabriqué. Donc, je ferme les yeux sur la composition (alors qu’en général, au contraire, j’épluche les étiquettes).

    Et j’avoue que je me régale parce que c’est crémeux, ça fait une coupure en milieu de matinée, ça me nourrit mais pas trop. Bref, pour faire simple, je trouve ça délicieux alors que je sais parfaitement que c’est une vraie cochonnerie. !

     

    Ce sont les trois goûts ou comportements principaux qui me mortifient (il doit y en avoir d’autres, mais plus marginaux, comme certains biscuits bio que j’achète parfois en dépannage, par exemple, alors qu’il vaudrait mieux les confectionner moi-même). Du coup, qu’est-ce que je peux faire ?

     

    Si j’étais parfaite, j’arrêterais tout ça, naturellement. Mais ô surprise, j’ai découvert que je n’étais pas parfaite, quelle déception ! Il n’empêche que je le répète, je trouve souvent la vie d’une orthorexique bien compliquée et très stressante.

     

     

     


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    En ce moment, je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de poisson. Et comme je n'ai pas envie de manger toujours la même chose, je suis à l'affût de nouvelles recettes. J'ai trouvé celle-ci par hasard, et j'ai testé.

     

    Ingrédients (pour 4 personnes) :

     

    — 4 filets de lieu jaune

    — 3 carottes moyennes

    — une dizaine de beaux champignons de Paris frais

    — 1 centimètre de gingembre frais

    — 1 cuillère à café de curry (ou de curcuma si on préfère)

    — 2 gousses d'ail

    — 20 centilitres de lait de coco (ou crème de coco)

    — 1 oignon

     

    Réalisation :

     

    — Couper les carottes en rondelles. Les faire cuire environ quinze minutes dans de l'eau bouillante salée (elles doivent rester un peu croquantes). Réserver.

    — Faire revenir les champignons émincés dans de l'huile d'olive. Réserver.

    — Émincer finement oignon et ail. Râper le gingembre. Dans de l'huile d'olive, faire revenir l'ensemble sans coloration. Rajouter le curry (ou le curcuma) et mélanger.

    — Verser le lait de coco sur la fondue oignon, ail, gingembre. Ajouter les carottes et les champignons. Laisser mijoter à feu doux environ cinq minutes.

    — Disposer les filets de lieu et laisser cuire cinq à dix minutes.

    — On peut, avant de servir, parsemer de coriandre fraîche (ou de persil).

     

    Je dois dire que j'étais un peu sceptique avant de faire ce plat, à cause du mélange poisson, lait de coco et gingembre. Mais aucun goût ne domine, les ingrédients se marient très bien. Recette adoptée ! 

     

     

     


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    Les personnes ne souhaitant pas manger bio mettent fréquemment en avant deux arguments :

    — « Je ne crois pas au bio ». J’ai souvent entendu cela. J’y reviendrai peut-être, mais je peux déjà dire que je ne comprends pas trop cette remarque. Il n’y a pas à « croire » ou « ne pas croire » au bio. Est-ce que cela signifie que les aliments totalement sains n’existent pas ? Si c’est bien le sens, j’en suis consciente, naturellement.

    Au pire, je dirais que le bio vaut l’alimentation classique, ni plus, ni moins. Dans le meilleur des cas, il est supérieur en qualité. Mais je ne vois pas comment manger bio pourrait être plus mauvais que consommer de la nourriture conventionnelle.

    — Second argument : « le bio est trop cher ». C’est cela dont je veux parler.

    Dire que le bio n’est pas plus cher que le reste serait nier une évidence. Pour prendre l’exemple de la viande bio, celle-ci n’est en effet pas bon marché (c’est un peu mieux si on achète en local et circuit court, mais ça reste un budget). Cependant, est-on obligé d’en manger souvent ? J’ai déjà répondu à cette question ailleurs. Consommer deux fois par mois de la viande de bonne qualité ne peut être plus onéreux qu’en consommer de la bas de gamme trois fois par semaine.   

    Concernant les fruits et les légumes, je dirais que c’est souvent un peu plus cher, mais pas toujours. En ce moment, je trouve par exemple les asperges vertes bio (que j’adore) au même prix que les classiques. Les prix sont généralement un peu plus élevés car les coûts de production sont eux-mêmes supérieurs, mais là encore, tout est question de quantité achetée et de choix des produits. Si on prend des fruits et légumes de saison, la différence ne me paraît pas flagrante. Si on veut des mangues ou des tomates toute l’année, évidemment ce n’est plus pareil.

     

    Pour faire simple, je dirais que le bio est cher quand ce sont des produits transformés : biscuits, gâteaux, desserts de toute sorte, plats cuisinés, préparations diverses et variées…

    Mais tout change si on ne prend plus que des produits de base : farine (même sans gluten, la seule vraiment ruineuse est celle de châtaigne), huile, légumineuses ou céréales achetées en vrac, naturellement, sucre, etc. Même si tout cela est un poil plus onéreux, ça le sera toujours moins que de la nourriture « normale » mais déjà transformée. C’est cette dernière qui revient cher.

    Faire une pâte brisée bio soi-même coûte moins qu’acheter une pâte à dérouler non bio (qui contient en plus additifs et conservateurs). Faire soi-même des biscuits coûte là aussi moins qu’acheter des cookies de supermarché dont la liste d’ingrédients est si longue et si cabalistique que ça ne peut qu’inclure des cochonneries.

    On pourrait ainsi multiplier les exemples à l’infini.

     

    On en revient donc toujours au fait que si on réalise les choses soi-même, la nourriture n'est pas hors de prix. Quand je vois qu’on vend en barquette plastique des carottes déjà râpées, je me dis qu’il y a un problème dans notre société. Je sais bien qu’il faut toujours aller plus vite, dégager du temps pour faire mille choses tellement plus passionnantes que cuisiner ! Mais franchement, râper des carottes, ça ne prend pas des heures !

    Si on est logique, quand on se met à surveiller son alimentation, on renonce presque totalement à ce qui est tout prêt. Sinon, je ne vois pas vraiment l’intérêt. Un additif bio reste un additif. Pareil pour les conservateurs. Or en renonçant au tout prêt, on fait des économies.

     

    Je conçois que pour des raisons x ou y, on fasse le choix de ne pas consommer bio. Mais sauf en cas de budget vraiment très serré, si on est en fin de mois à 10 euros près (et je sais que malheureusement, c’est le cas pour certains), l’argument financier n’est pas vraiment pertinent.

     

    Donc, je suis certaine qu’avec un peu d’habitude, et en faisant preuve d’un minimum d’astuce, on ne dépense pas davantage en mangeant bio qu’en mangeant de manière conventionnelle. Le tout étant d’accepter de réfléchir et d’y consacrer du temps ! C’est là que se situe peut-être le vrai problème !

     

     

     


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