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    Je consomme assez régulièrement du poisson, ce qui je m’en rends bien compte, est paradoxal pour une végétarienne. Je reconnais que ça me pose un cas de conscience : je ne veux pas manger de viande et pourtant, je mange quand même des animaux morts.

    Il me semble cependant qu’il y a une différence majeure avec la viande. Cette différence ne vient bien sûr pas du fait que le poisson ne crie pas, ne manifeste pas sa douleur : il est évident qu’il éprouve la même chose que tout être vivant.

    La différence, c’est l’élevage, j’y reviens donc. La viande dans nos pays provient toujours d’élevages. À part pour la chasse de loisir, je ne vois pas d’exception. Certains sont bio, d’autres sont industriels, mais ce sont toujours des animaux qui ont été conduits in fine à l’abattoir. Le poisson que je consomme, lui, est pêché en pleine mer.

    Naturellement il existe du poisson d’élevage, mais je n’en achète justement jamais. Rien que de voir ces bassins avec des milliers de bêtes presque obèses pouvant à peine bouger, cela me dissuade. Elles sont par ailleurs presque toujours nourries avec des farines animales dont la composition est plus que douteuse. Je rappelle que si presque toujours, les OGM sont interdits à la consommation humaine, ils sont autorisés dans la nourriture animale.

    Je fais donc très attention à l’origine des poissons. J’ai renoncé ainsi aux soles par exemple, justement parce que presque toujours désormais, elles sont d’élevage (ou alors, bien trop chères). En Corse, je ne mange pas de dorades même si elles sont réputées. Dans les restaurants de la petite ville où nous séjournons parfois, les menus affichent fièrement « dorades du golfe ». Elles viennent bien du golfe en effet, mais elles ont passé leur existence dans des parcs !  

    En général, j’essaie également quand je le peux de privilégier la pêche éco-responsable (signalée sur les étiquettes). Et je le répète, uniquement du poisson de pleine mer, pas celui des côtes, bien trop polluées (raison pour laquelle aussi, je ne consomme pas de sel marin).

    On me dira sans doute que je me cherche de bonnes raisons pour continuer à manger du poisson. C’est peut-être exact, mais je l’ai dit, l’orthorexie, c’est quand même des contradictions et pas mal d’états d’âme. Mais on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’entre un bœuf d’élevage et un colin pêché en plein Atlantique, il y a quand même une différence.

     

    Bref… j’ai acheté pour la première fois du lieu noir, conseillée en cela par la jeune femme qui tient la poissonnerie où je me sers. C’est elle qui m’a donné une délicieuse recette, rapide, facile à faire.

     

     

     

    Ingrédients (j’ai fait ça pour mon mari et moi, mais on en a mangé durant deux repas, les quantités doivent donc convenir pour quatre personnes) :

     

    — 2 beaux filets de lieu noir

    — 1 gros oignon, 2 échalotes

    — 250 millilitres de crème végétale (j’avais utilisé moitié crème d’amande, moitié crème d’épeautre)

    — 4 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne

    — Cumin, curcuma

    — Sel, poivre

    — Huile d’olive

     

    Réalisation :

     

    — Émincer l’oignon et les échalotes, répartir dans un plat allant au four. Verser de l’huile d’olive, et enfourner 10 à 15 minutes thermostat 6 (180°), le temps que cela commence à fondre. Sortir du four et réserver.

    — Dans un saladier, mélanger la crème végétale et la moutarde à l’ancienne.

    — Sur la fondue oignon-échalotes, disposer les filets de lieu noir. Saler, poivrer, saupoudrer de cumin et de curcuma selon son goût.

    — Recouvrir de la préparation crème + moutarde.

    — Mettre au four thermostat 7 (environ 200°) une vingtaine de minutes.

     

    On peut servir au choix avec du riz ou des pommes de terre bouillies.

     

    Et voilà un plat simple, savoureux, au goût fin et relevé… et en accord avec mes principes. 

     

     

     


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    M’interroger sur le végétarisme m’amène encore à d’autres réflexions.

    Je n’arrive pas bien à comprendre que les gouvernements ne se saisissent pas du problème de l’élevage. En permanence, on nous culpabilise à propos du réchauffement de la planète (disons pour la partie qui serait liée à l’activité de l’homme, et dont personne ne peut dire quel est son pourcentage dans le réchauffement global), et ses conséquences catastrophiques. On organise des conférences internationales qui coûtent des fortunes, on taxe toujours plus les carburants, le transport étant considéré comme le facteur essentiel de production de gaz à effet de serre, on prend des mesures autoritaires et ruineuses. Or est-ce que les choses s’améliorent ? Apparemment non.

    Par contre, silence absolu sur l’élevage. Est-ce que vous avez entendu un seul dirigeant de ce monde dire que ce serait bien d’inciter les populations à consommer moins de produits d’origine animale, et à se nourrir différemment ? Personne. Et pourtant, les bêtes aussi émettent des gaz à effet de serre, et plus il y en a, plus elles contribuent au réchauffement de la planète. L’élevage, directement ou indirectement, est pour bien plus dans la production des gaz à effet de serre que tout le transport mondial. Mais ça, on se garde bien de nous en parler. Pourquoi ?

    Pourquoi au niveau des gouvernants (ça pourrait être une bonne idée par exemple que les différents ministres de l’écologie se mettent au boulot dans la bonne direction), ne pourrait-on pas encourager les agriculteurs à produire différemment, et les consommateurs à manger autrement et mieux ? Les légumineuses (je sais, c’est mon idée fixe), poussent à peu près partout, ne coûtent pas cher, nécessitent peu d’eau, et développer leur culture serait un moyen de résoudre pas mal de problèmes alimentaires dans le monde. Il ne s’agit pas de supprimer la consommation de viande, naturellement, ni d’obliger tout le monde à se nourrir de pois cassés, mais d’arrêter ces élevages massifs, industriels, néfastes pour les animaux, bien sûr, mais aussi pour la santé de gens, et pour l’avenir de la planète.

     

    Mais non : au lieu de ça, on nous exhorte à consommer toujours davantage, et notamment des produits d’origine animale. On préfère cette éternelle fuite en avant, et taxer à tout va pour se donner bonne conscience (et faire rentrer de l’argent dans les caisses), plutôt que chercher des solutions profondes et non de simples rafistolages. Vu que la population de la planète va continuer à augmenter de manière exponentielle (et là non plus, personne ne tire la sonnette d’alarme, personne ne fait rien, alors que c’est un vrai problème, autrement plus grave que le nombre de voitures qui circulent dans Paris), il va bien falloir nourrir tous ces gens. Et si on les nourrit grâce à un élevage et une agriculture intensifs… eh bien, on n’est pas sortis de l’auberge ! Sans transformation radicale de nos modes de vie, je suis assez pessimiste sur l’avenir de l’espèce humaine. La planète, elle, fera je pense comme elle l’a toujours fait : elle finira par s’en relever. Jusqu’à son anéantissement final, mais qui n’est prévu que dans cinq milliards d’années, ce qui laisse de la marge !

     

    Mais évidemment, si on engageait les gens à aller dans ce sens, ils dépenseraient moins (les produits d’origine animale sont chers alors que les protéines végétales sont bien moins coûteuses). Moins peut-être aussi en médicaments de toute sorte. Est-ce que dans les « hautes sphères », on a intérêt à une prise de conscience collective des populations dans un monde où le profit est devenu la seule valeur ?

    Alors oui, je suis excédée par tous ces politiques qui continuent à fonctionner et à nous laisser fonctionner sur un modèle qui nous conduit à notre perte, dans la plus totale indifférence. Les animaux souffrent ? La planète se délabre ? La santé des gens aussi ? Pas grave, mais surtout, n’oubliez pas de dépenser votre argent, enrichissez les gros groupes industriels (ceux de l’industrie agro-alimentaire, les labos pharmaceutiques). Mangez plein de viande, buvez plein de lait, gavez-vous d’une alimentation à bas coût, ce n’est pas important si vous vous empoisonnez. Mais surtout, consommez le plus possible, ou sinon vous êtes un mauvais citoyen qui ne participe pas comme il faudrait à l’économie de son pays et du monde.

    Ça m’écœure qu’on ne tente même pas ce commencement de réflexion sur l’élevage. Évidemment, je sais qu’il faut que l’économie tourne… mais au détriment de la planète ? Et l’économie justement ne peut-elle marcher autrement que sur ce mode frénétique ne profitant qu’à quelques-uns ? Ne serait-il pas temps de faire preuve d'un peu d'imagination ? 

     

    Ce que je dis, c’est du simple bon sens, tout le monde sait cela, même si on préfère éviter d’y penser. Si moi (et plein d’autres personnes, naturellement) j’ai l’information sur ce qu’on pourrait changer dans notre alimentation, je suppose qu’au sommet des états, on l’a aussi ? Pourquoi y a-t-il un mutisme total là-dessus ? Pourquoi dans la question du réchauffement climatique cible-t-on principalement les transports, avec une sorte d’hystérie ?

    En se mettant à consommer différemment, en s’interrogeant sur l’élevage et les possibilités de le réduire, on tiendrait un début de solution pour l’avenir de la Terre et de ses occupants.

     

     

    Il me semble donc que si quelqu’un parmi les gouvernants avait le courage de pointer du doigt ce problème, on ferait un grand pas en avant. Mais je suppose que s’ils avaient du courage, ça se saurait…

     

     

     


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    Je l'ai déjà dit, sauf cas exceptionnel, je peux difficilement envisager de terminer un repas sans dessert. Et naturellement, le tout prêt, j'essaie d'éviter. 

    Alors, quand comme aujourd'hui je ne dispose pas de beaucoup de temps, je prépare tout simplement du pain perdu. 

     

    C'est très facile : on bat dans une assiette creuse un œuf, du lait d'amande (mettons 100 millilitres, mais je fais ça généralement au pif), et un peu de sucre. 

    Ensuite, soit j'ai des restes de pain, soit je prends du pain de mie sans gluten (j'en garde toujours quelques tranches d'avance au congélateur justement pour ça).

    Dans une poêle bien chaude, il suffit de faire fondre de l'huile de coco (soit la normale, soit si l'on préfère celle sans goût, que l'on trouve dans certains magasins bio). 

    J'aime bien utiliser l'huile de coco occasionnellement dans certains plats. Pour le pain perdu, elle donne une saveur qui transforme cette recette basique en quelque chose de succulent. Par ailleurs, c'est une huile très bonne pour la santé, et notamment pour le cerveau dont elle entretient le bon fonctionnement.

    Ensuite, rien de plus simple, tout le monde le sait : on imbibe bien les tranches de pain dans le mélange lait-œuf-sucre, et on fait dorer des deux côtés à la poêle. Cela se mange bien chaud.

    On peut déguster le pain perdu avec du sucre ou de la confiture par exemple. Personnellement, notre préférence va à un délicieux miel de maquis corse, qu'on laisse fondre sur chaque tranche.

     

    Et voilà, en choisissant avec soin les ingrédients, on obtient un dessert savoureux qui a pris cinq minutes de préparation ! Souvent, pas besoin de passer du temps ou de chercher des choses compliquées pour se régaler.

     

    Ça m'a donné faim... Vivement midi ! 

     

     

     

     

     

     


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    Quand on dit qu’on est végétarien, sauf à des personnes qui le sont elles-mêmes, on se heurte à peu près toujours aux mêmes réactions : petit sourire amusé, réflexions sarcastiques, plus rarement hostiles.

    Si on parle de la souffrance des animaux dans les élevages, ça marche rarement. Il est fascinant de constater combien les gens s’attendrissent facilement sur les chiens et les chats, mais combien le sort du bétail les préoccupe peu. Un(e) végétarien(ne) a donc droit à des remarques du style « Mais ça a toujours été ainsi », « Il faut bien manger », « L’homme est omnivore » (merci, je le sais), « Et les carottes, tu es sûre qu’elles ne souffrent pas ? » (à ma connaissance, les carottes n’ont pas de système nerveux).

    Il me semble que beaucoup n’ont pas envie de se poser de questions, ni de voir ce qui se cache derrière leur steak emballé sous plastique (il est certain qu’on fait tout pour occulter l’image de l’animal élevé et tué, tout ça le plus souvent dans la souffrance). Et puis ils aiment la viande, tout simplement.

    Qu’on apprécie d’en manger ne me pose pas d’énormes problèmes. Mon mari lui-même n’est pas végétarien. Je lui en prépare donc, mais pas très souvent, et uniquement de la bio. Il préfère que ce soit plus rare (il n’en a d’ailleurs pas envie régulièrement, il trouve en effet que la qualité s’est dégradée), mais qu’elle soit bonne.

    Si on parle cette fois à ses interlocuteurs de l’avenir de la planète, cela devient parfois surréaliste : « Mais que veux-tu qu’on y fasse ? » « Tu crois que si j’arrête de manger de la viande, ça changera quelque chose ? » Ou mieux « Je m’en fiche, après moi le déluge »… (Cette dernière réflexion venant souvent de personnes qui mettent au-dessus de tout leurs enfants et petits-enfants, ce qui est quand même paradoxal.)

     

    Je ne cherche pas à convaincre les autres, chacun son truc. Je ne fais pas de prosélytisme, je ne souhaite pas que tout le monde soit végétarien, loin de là.

    Par contre, que les gens mangent fréquemment de la viande (presque tous les jours pour certains), et des produits de qualité médiocre (sauf s’ils ont de très gros moyens parce que la bonne viande est très chère), là, ça m’interpelle. Est-ce qu’il est possible de se moquer indéfiniment de tout ? De l’élevage intensif et de ses dérives, du manque d’eau sur la terre à moyenne échéance, de la déforestation, etc. Rien qu’en France, on sacrifie chaque année environ 600 millions d’animaux. Le chiffre est monstrueux. D'autant que ces animaux ont besoin de place, besoin d’être nourris, abreuvés, et qu'ils produisent eux aussi des gaz à effet de serre, c’est bien connu. L'élevage dans sa globalité induit plus de rejet de ces gaz que les moyens de transport, pourtant toujours pointés du doigt. Ça ne pose de problème à personne ?

     

    Alors, quelles sont les solutions ? Je n’ai que quelques pistes, elles valent ce qu’elles valent, mais au moins, je m’interroge et je cherche.

    — Il me semble qu’il serait mieux, si on aime la viande et qu’on ne peut (ou veut) s’en passer, d’en manger mettons une fois par semaine, et de choisir de la très bonne. Si tout le monde faisait ainsi, ça permettrait de limiter la taille des élevages ou d’en diminuer le nombre, de restreindre les conséquences désastreuses sur l’environnement, et ce serait meilleur pour la santé. La viande d’excellente qualité est certes onéreuse, mais si on en consomme peu, financièrement, je pense qu’on s’y retrouve. Gustativement aussi.

    — D’autre part, il y a plein d’alternatives à la viande. Souvent, je me rends compte que les gens ont peur de manquer de protéines. On nous inculque tout un tas de croyances alimentaires (tant de protéines par jour, tant de lipides, tant de glucides). On vit sur le fantasme qu’il faut manger du muscle pour avoir du muscle (c’est très logique… et pourquoi pas des cheveux pour avoir une belle chevelure ?)

    D’abord, on peut répondre qu’il y a d’autres sources de protéines animales comme le poisson (et notamment ceux des mers froides, très bons pour la santé, qui ne sont pas des poissons d’élevage, et dont le prix est inférieur à celui de la viande).

    Et puis, les protéines végétales sont des aliments d'excellente qualité, et permettent de compenser sans problème celles de la viande. On les trouve dans les légumineuses, les céréales, le mieux étant d’associer les deux. Ce n’est pas un hasard si dans pas mal de plats traditionnels de divers pays, on trouve ce mélange de céréales et de légumineuses. Autrefois, on n’avait pas de la viande à profusion comme de nos jours, et on peut supposer qu’intuitivement, on a compris comment on pouvait la remplacer. Dans le couscous par exemple, on a les céréales (la semoule) et les légumineuses (les pois chiches). Même un couscous végétarien constitue un plat équilibré.

    L’avantage des légumineuses est qu’elles poussent facilement, et réclament peu d’eau. C’est tout bénéfice pour la planète. Elles souffrent d’une assez mauvaise image, mais bien cuisinées, et il y a des quantités de recettes sur internet, elles peuvent être délicieuses. Voilà une piste pour manger moins de viande. Et ça oblige à faire un petit effort d’imagination pour les accommoder, ce qui aboutit souvent à des découvertes culinaires savoureuses.

    Pour remplacer les protéines animales, je sais que certains se tournent vers le tofu. Personnellement, je suis un peu méfiante. Certes, on trouve désormais pas mal de produits à base de tofu (des steaks végétaux par exemple), mais ce n’est pas extraordinaire au goût, et surtout, c’est encore des plats industriels. Et même bio, ça veut dire additifs, conservateurs… et prix élevé ! 

    Par ailleurs, le tofu est essentiellement constitué de soja, et je l’ai déjà signalé, il n’est pas très prudent d’en consommer trop, cela peut occasionner des troubles de la thyroïde.

     

    Bref, je ne suis pas une acharnée, le végétarisme ne peut être qu’un choix personnel, il n’est pas question de l’imposer bien entendu à quiconque. Par contre, ne serait-il pas mieux pour nous, les animaux, la planète, de revenir à une consommation de viande modérée ? C’est en tout cas ma conviction, même si bien sûr, je ne changerai pas le monde…

     

     

     


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     En ce moment, je suppose que c’est lié au temps froid et gris de cette fin d’hiver (disons fin pour le calendrier, car sinon cette année, je commence à me demander si les beaux jours reviendront !), j’ai envie de plats consistants, qui « tiennent au corps ». Les salades composées, ce sera pour plus tard. Concernant les desserts, c’est pareil. Du coup, j’ai réalisé hier un gâteau que naturellement nous aimons beaucoup, mais surtout bien dense et bien riche. Et évidemment sans gluten et sans lactose. 

     

    Ingrédients :

     

    — 150 grammes de dattes dénoyautées

    — 150 grammes de raisins secs

    — 150 grammes de cerneaux de noix

    — 100 grammes de sucre de canne

    — 90 à 100 grammes de farine (j’ai fait un mélange moitié farine de riz, moitié farine de sarrasin)

    — 60 grammes de purée d’amande délayée dans un peu d’eau froide (pour un poids total de 80 à 90 grammes)

    — 4 œufs

    — 1 sachet de levure sans gluten

    — Huile de colza pour le moule

     

    Réalisation :

     

    — Laver les raisons secs et les dattes. Couper ces dernières en morceaux.

    Personnellement, je mets toujours à gonfler les fruits secs au moins une heure dans l’eau tiède. D’une part, cela leur donne du moelleux, et par ailleurs, j’avais lu un jour dans un livre sur l’ayurvéda (mais je n’ai pas vérifié l’information) que les fruits secs sont meilleurs pour la santé quand on les a laissé tremper.

    — Concasser les cerneaux de noix à la fourchette (ne pas les pulvériser).

    — Préchauffer le four thermostat 6 (180°).

    — Mettre dans un saladier les raisins, les dattes, les noix. Rajouter la farine, la levure, le sucre en poudre, et bien mélanger.

    — Incorporer la purée d’amande délayée.

    — Séparer les blancs des jaunes de trois œufs.

    — Fouetter à part l’œuf entier restant et les trois jaunes,  les incorporer également.

    — Battre les trois blancs en neige, les mélanger à la préparation.

    — Verser le tout dans un moule rond préalablement huilé.

    — Enfourner pour 30 minutes, laisser finir de cuire 10 minutes four éteint.

     

     

    C’est un gâteau  « costaud », pas vraiment une recette de régime, certes... Mais il est parfait pour lutter contre le froid, la morosité due aux jours gris… et ravir les papilles. C’est certain qu’on ne peut pas en manger de très grosses parts parce qu’on dira que c’est bien bourratif, mais l’essentiel est comme toujours de se régaler en quantité raisonnable, pas de compter les calories !

     

     

     

     


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