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Par Erzsie le 22 Janvier 2018 à 17:50
Je n’ai jamais fait le vaccin contre la grippe. J’ignore si les orthorexiques le font ou non. En fait, j’ignore à peu près tout des orthorexiques, je pense même ne pas en connaître. Il y a dans mon entourage des gens qui préfèrent manger bio, certains qui n’aiment pas trop les médicaments, mais ils ne me semblent pas majoritaires et pas non plus dans la même démarche que la mienne. Bref, je m’éloigne de mon sujet.
Je n’avais pas eu la grippe depuis… j’ai oublié quand ! Je dirais plus de vingt ans. À l’époque, j’étais très médecins et médicaments, et si je ne me faisais pas vacciner, c’était par négligence, ou parce qu’on ne me l’avait pas suggéré.
Aujourd’hui donc, toujours pas de vaccin, bien sûr, mais je sais pourquoi. Ça se résume en quelques mots simples : je n’ai pas confiance. Aluminium dans les produits injectés, personnes qui sont tombées gravement malades, sclérose en plaques… Autant dire que ce n’est pas rassurant. Le dernier cas en date est récent : en décembre 2017, l’État a été condamné à indemniser pour près de 200 000 euros une secrétaire médicale, dont l’état général s’était fortement dégradé quelques semaines seulement après une vaccination obligatoire. Je suppose que le tribunal n’a pas prononcé cette décision à la légère, mais après de multiples avis d’experts. Et je suppose aussi que pour en arriver à ce que l’État soit condamné, il faut plus que de simples présomptions ! Donc, les vaccins ne sont pas anodins.
Il est pourtant dans l’air du temps de les imposer. Depuis des années, la Sécu fait le forcing pour celui de la grippe, auprès des plus de 65 ans (et il me semble qu’on aimerait bien vacciner tous les autres). Et je me méfie toujours de ce type d’injonction. Et je ne parle même pas de ma défiance envers les laboratoires pharmaceutiques. Je sais, ça aussi, c’est dans l’air du temps ! Mais tant que j’aurai un doute, je m’abstiendrai. Si un jour, on me prouve scientifiquement que personne n’a été atteint d’une pathologie suite à un vaccin (pathologie souvent malheureusement beaucoup plus grave que la maladie qu’on a voulu éviter), je reverrai peut-être ma position. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas, loin s'en faut.
Et donc, cet hiver, j’ai attrapé la grippe. Comme des millions de Français. Et que s’est-il passé de grave ? Eh bien… rien.
Je reconnais que quatre jours avec des accès de fièvre flirtant avec les 40°, ce n’est pas très agréable. Grelotter dans son lit, avoir les articulations qui brûlent, une fatigue intense, tout le monde s’en passerait. Il a fallu certes une quinzaine pour récupérer complètement. Et depuis ?
Depuis, tout va bien. Il me semble même que ça va mieux qu’avant la grippe ! Par exemple, tous les soirs et toutes les nuits, j’avais des démangeaisons d’irritation. Après la grippe, plus rien. Il me semble aussi que j’ai davantage d’énergie.
C’est un peu comme si la grippe avait permis une sorte de « réinitialisation » de l’organisme. Est-ce que c’est la forte fièvre qui a permis d’évacuer des toxines ? Est-ce que le corps, ayant mobilisé ses défenses naturelles pour lutter contre le virus, s’est ainsi renforcé ? Je n’en sais bien sûr rien, j’émets juste des hypothèses… mais je dirais presque que la grippe m’a fait du bien !
Ne se fragilise-t-on pas à force de vouloir s’éviter toutes les maladies courantes ? Je dois dire que je me pose de plus en plus la question. Quand je vois que les enfants n’auront même plus le « droit » d’avoir la rubéole, ça m’inquiète quand même. Pour eux, mais aussi pour le monde dans lequel nous vivons, qui n’accepte plus le moindre inconfort (parce que la grippe, la rubéole, je considère ça comme de simples inconforts).
Évidemment, je ne me prononce pas pour celles et ceux qui ont des pathologies aiguës ou chroniques. Chez des personnes avec des problèmes cardiaques ou respiratoires par exemple, la grippe est probablement bien plus dangereuse que pour quelqu’un comme moi.
Mais justement, des gens comme moi qui se font vacciner, il y en a plein. Ils n’ont peut-être pas eu la grippe cet hiver, mais leur état général est-il meilleur pour autant ?
Et d’ailleurs, n’emploie-t-on pas l’expression « j’ai eu une bonne grippe » ? N’y aurait-il pas une vérité intuitive derrière ces mots ? Ces maladies de saison ne pourraient-elles pas s’avérer bénéfiques, par certains côtés ?
Quoi qu’il en soit, et peut-être justement parce que je l’ai attrapée cet hiver, je suis encore plus décidée à ne pas me faire vacciner l’hiver prochain. De toute manière, je suis certaine que je ne l’aurai pas. J’ai l’impression de m’être immunisée. Et puis, ma « dose » semble être une grippe tous les vingt ans, donc me voilà tranquille pour un petit bout de temps…
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Par Erzsie le 21 Janvier 2018 à 16:46
J’évoque ici les soldes parce que c’est la période, mais en fait, cet article concerne davantage la consommation en général.
Il me semble bien que c’est au moment où j’ai commencé à devenir ultra-pointilleuse avec mon alimentation que justement, en parallèle, mon rapport à la consommation a changé. Et j’ai un peu de mal à imaginer que les deux ne soient pas liés.
Pendant très longtemps, j’ai acheté je pense à peu près comme tout le monde. En fonction de mes moyens, bien sûr (et heureusement !), mais sans y faire trop attention. Avec des périodes où j’étais plus « sage », et d’autres où je devenais davantage compulsive (ça en général, c’est quand la tête ne va pas bien).
Je vais me limiter à l’exemple des vêtements parce qu’il est simple, mais je pourrais parler des produits de beauté, des articles de décoration, des bijoux, même des produits ménagers, pourquoi pas ? Bref, de tout ce qui s’acquiert.
Comme beaucoup de femmes, j’imagine (et d’hommes ?), j’ai entassé les vêtements. Mes armoires en débordaient (j’exagère peut-être un peu, mais disons que j’avais plus d’habits que ce que je pouvais mettre, surtout que finalement, je portais toujours un peu les mêmes).
Pourquoi ? Il me semble que j’achetais sans vraiment réfléchir. Parce que je sortais une après-midi avec une amie, que j’étais contente, qu’on faisait les boutiques de fringues, et que je me laissais tenter par ce pull original ou cette doudoune qui semblait bien confortable. Parce que je me baladais, que mon œil était attiré par une vitrine, et que soudain, cette veste me faisait envie. Parce que j’avais un coup de blues que je consolais avec une jolie jupe. Parce qu’il y avait une vendeuse sympa à qui je ne savais pas vraiment dire non. Ou… parce que c’étaient les soldes et qu’il fallait en profiter pour faire de bonnes affaires !
Si je comptais (et je ne suis certainement pas la seule) le nombre de vêtements dont j’ai fait l’acquisition parce que c’étaient « de bonnes affaires » ! Des pulls que je n’essayais même pas et souvent trop longs, trop courts, ou mal coupés. Des pantalons un peu petits mais qui iraient quand j’aurais perdu quelques kilos (ou l'inverse). LA pièce originale que je mettrais sûrement lors d’une occasion spéciale (qui ne se présentait jamais). Des motifs pour acheter quand on pense y gagner de l’argent, il y en a des quantités. Sauf que si j’achète, je ne vois pas bien comment je gagne de l’argent…
Loin de moi l’idée qu’il ne faut jamais se faire plaisir ! Je continue bien sûr à fréquenter mes magasins de fringues favoris ou les sites internet que j’aime bien… Mais je le fais de manière plus organisée, plus « responsable » je dirais. Comme pour mon alimentation, je réfléchis, il est rare que je me laisse guider par un simple coup de tête. Quand je me décide désormais, c’est réellement que j’ai besoin d’un article, et que je sais qu’il servira. Il y a parfois encore des loupés, naturellement, mais j’en suis davantage consciente qu’avant. Et j’estime que si je m’en rends compte, j’ai déjà accompli un pas.
J’ai de plus en plus de mal à ne me considérer que comme une consommatrice. Je n’ai plus envie de me laisser tenter par les commerçants, les publicités. De me faire manipuler, de le savoir au fond, et de l’accepter, parce que notre société veut ça, et que c’est donc normal.
Je me sens déjà en permanence manipulée dans ma manière de m’alimenter, et plus j’en apprends, plus je m’intéresse au sujet, plus je l’approfondis, plus je réalise que je n’arriverai jamais à une nourriture qui soit celle que j’aurais vraiment voulue. Il y aura toujours un pesticide même dans le bio, un additif que je n’avais pas repéré, un produit qui aura parcouru des milliers de kilomètres alors que je le croyais français.
Sauf que manger, j’y suis obligée, et ça se répercute en plus sur ma santé. Acheter des fringues, je n’y suis pas obligée si j’en ai déjà plein. Et plus je deviens exigeante sur mes aliments, plus je me rends compte que ma consommation baisse dans d’autres domaines. Pas tant pour faire des économies (quoique…), mais pour arrêter de me sentir le simple pion d’un « système » dans lequel je ne me reconnais plus.
Alors depuis le début des soldes, j’ai acheté deux pulls parce que ça commençait à urger, quatre taies d’oreillers (en coton bio et français tant qu’à faire) parce que c’était quasiment indispensable, et si je trouve un manteau qui me plaise, ça ne sera pas du luxe. (Et plusieurs tubes de crème hydratante pour les mains et les pieds car j’en utilise beaucoup et que ça file vite !)
Et ça me convient très bien, bien mieux que me retrouver avec plein de « bonnes affaires » qui inévitablement, encombreraient mes placards et que je mettrais, au mieux, deux ou trois fois.
Si tant est naturellement que ce soient réellement de « bonnes affaires » ! Mais ceci est une autre histoire…
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Par Erzsie le 2 Avril 2017 à 09:18
Pour paraphraser Simone de Beauvoir... On ne naît pas orthorexique, on le devient.
Comment ? Je ne sais pas exactement.
Y a-t-il déplacement d'un trouble du comportement alimentaire vers un autre (puisque l'orthorexie serait un TCA) ? Par exemple, une ancienne anorexique deviendrait orthorexique en remplaçant le problème de la quantité de nourriture par celui de la qualité ?
Est-ce lié au discours ambiant sur la malbouffe, les scandales alimentaires, les dérives de l'industrie agro-alimentaire ? Sans doute en partie.
Est-ce comme le disent les tenants du trouble psychiatrique une volonté de contrôler son alimentation en espérant qu'une nourriture "pure" préservera des maladies ?
Certainement un peu tout ça. Je ne peux parler que pour mon cas.
Il y a deux ou trois ans, j'ai souffert de démangeaisons intenses sur les mollets et les pieds, avec des boutons énormes et douloureux qui sortaient à tout bout de champ. Cela me rendait dingue, je ne pouvais plus m'habiller, dormir... Les médecins consultés m'ont traînée d'analyse en analyse sans rien trouver, m'ont donné des médicaments toujours plus forts qui sont restés sans résultats (c'est la dernière fois de ma vie que j'ai pris un médicament).
Un jour, aux informations, je vois un court reportage sur la "mode" du sans gluten. Une des personnes interrogées racontait que depuis qu'elle mangeait ainsi, les démangeaisons dont elle était atteinte avaient cessé. Évidemment, cela m'a parlé ! Au point où j'en étais, je pouvais bien tenter ça.
Je me fais des listes grâce à internet des aliments qui contiennent du gluten et en avant ! Je le supprime de mon alimentation. En lisant à droite et à gauche, j'apprends que l'intolérance au gluten s'accompagne presque toujours d'une intolérance au lactose. Suppression donc du lait de vache ! (Je ne conserve en très petite quantité que le lait de chèvre ou de brebis.)
Grosse galère au début, ce n'est pas facile de fonctionner du jour au lendemain de cette manière. D'autant qu'à l'époque, je cuisine peu, j'achète surtout des plats tout prêts. Du coup, je me mets à décrypter les étiquettes. Pas de chance, il y a du gluten ou du lactose rajoutés dans presque tout !
Petit à petit, je trouve qu'il devient trop compliqué d'éplucher les compositions, et de plus en plus, je me mets à faire les plats moi-même. Et dans la foulée, je passe au bio. D'abord un peu, quand je trouve en supermarché ce que je cherche. Et davantage au fur et à mesure, jusqu'à ne quasiment plus me servir que dans les épiceries bio. Quand je ne trouve pas ce que je veux, je me rabats sur du non bio, mais cela devient de plus en plus une source d'inquiétude. Je lis beaucoup sur les additifs, les conservateurs, les colorants, et je les exclus également. (Il faut dire que ça fait peur !)
Et voilà ! En quelques mois à peine, je suis devenue orthorexique ! Ce qui va de pair avec un arrêt de (presque !) tout produit chimique : suppression des médicaments, mais aussi surveillance des cosmétiques, shampoings, dentifrice, produits ménagers, etc.
Et cela ne me pose même pas de vrai problème. Certes, il faut être très vigilant au moment des achats, il faut passer nettement plus de temps en cuisine, il faut une certaine organisation, surtout quand on vit dans une petite ville et qu'il faut jongler d'un magasin bio à l'autre pour trouver l'intégralité de ce que l'on cherche.
Aujourd'hui, je me demande comment j'ai pu manger autrement que selon la manière actuelle, et je n'ai plus aucune envie de revenir en arrière. Au contraire.
Qu'est-ce que j'y ai gagné ? Une satisfaction personnelle, un retour à une alimentation qui a du goût, qui n'est pas standardisée. Je me sens plus sûre de moi, plus en forme, avec beaucoup d'énergie.
Qu'est-ce que j'y ai perdu ? Pas grand-chose en fait. Je stresse un peu quand je ne mange pas chez moi ou que je n'ai pas trouvé le produit que je cherchais et qu'il faut se rabattre sur un produit de moins bonne qualité, mais c'est tout à fait gérable.
Est-ce que je suis vraiment orthorexique ? Je ne sais pas, je n'ai pas vu de médecin et encore moins de psy ! Mais même si je le suis, je préfère de loin ma manière d'être aujourd'hui à celle d'hier.
Et est-ce que mes boutons ont disparu ? Oui, mais l'alimentation n'y est pour rien. Au cours de mes investigations, j'ai appris qu'il existait une horreur appelée "puces de lit" et que ce sont ces bestioles qui me donnaient boutons et démangeaisons. Aucun médecin n'avait eu cette idée toute simple !
Et là... il a suffi d'un peu de persévérance pour traiter la maison, et les boutons ont disparu en même temps que les microscopiques insectes ! Mais merci quand même aux puces de lit qui indirectement, m'ont permis de trouver ma "voie".
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Par Erzsie le 1 Avril 2017 à 09:33
Quand on est orthorexique, on se prive de tout (la nourriture industrielle, le non-bio, etc.)... mais on ne se prive de rien. Et certainement pas de desserts !
Cette recette, je l'ai trouvée je crois sur un forum, et je l'ai modifiée un peu pour qu'elle ne contienne plus ni gluten ni lactose.
Ce que j'aime dans ce gâteau : il est rapide à faire (et c'est un critère important pour moi), et sa consistance de mousse au chocolat cuite en fait un dessert très fondant.
Ingrédients (tous bios, naturellement) :
- 150 grammes de chocolat noir
- 120 millilitres de lait d'amande
- 3 œufs
- 1 cuillère à soupe et demie de farine de riz
- 1 cuillère à soupe et demie de purée d'amande
- 4 à 5 cuillères à café de confiture (préférer une confiture sans gros morceaux, par exemple aux fruits rouges)
Préparation :
- Faire fondre à feu doux le chocolat en morceaux et le lait d'amande.
- Hors du feu, rajouter les jaunes d'œufs, la farine de riz, la purée d'amande et la confiture.
- Battre les blancs en neige et les incorporer.
- Verser dans un moule à cake huilé.
- Mettre au four préalablement préchauffé 10 minutes th. 7 puis 10 minutes th. 6 et 5 minutes four éteint.
- Laisser refroidir par exemple sur une fenêtre.
- Démouler (attention, le gâteau est fragile et se casse facilement)
Et déguster !
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Par Erzsie le 31 Mars 2017 à 09:01
Orthorexie...
J'ai découvert ce mot il y a deux ou trois ans en traînant sur des blogs et forums, alors que je me renseignais sur le "sans-gluten - sans lactose". Je connaissais certes orthodoxie, mais je me doutais qu'il n'y avait pas vraiment de rapport. Anorexie également, on était peut-être un peu plus proche, mais ce n'était pas encore ça. Bien mystérieuse, cette histoire d'orthorexie...
Disons quelques mots de... ce mot !
Il est apparu en 1997, on le doit au médecin Steven Bratman. Si on se penche sur son origine, c'est assez simple.
- D'une part, on trouve le préfixe "ortho-" signifiant "droit, correct". Ainsi, l'orthodoxe est celui qui pense correctement.
- D'autre part, on trouve le suffixe "-orexie", qui signifie "désir, appétit". L'anorexie est le fait de ne pas avoir d'appétit (au sens étymologique, car les anorexiques ont faim, elles ne mangent pas, ce qui est différent, mais passons).
L'orthorexie est donc le fait de manger correctement. Correctement selon quels critères ? Si on veut simplifier, c'est manger sain, bio, les bons nutriments, la bonne quantité de vitamines, acides gras, etc.
Et l'orthorexie serait... un trouble mental ! Pas moins ! On pourrait l'associer aux TCA (troubles du comportement alimentaire), au même titre justement que l'anorexie, mais aussi la boulimie, l'hyperphagie.
Donc, je découvre en même temps le mot, que je suis peut-être orthorexique, et que si je le suis bel et bien, je souffre d'un trouble mental ! Peut-être même qu'il serait de bon ton de consulter un médecin, voire un psychiatre comme me le conseillent différents sites internet. Mais suis-je vraiment orthorexique ?
Heureusement, Steven Bratman a pensé à tout, et a créé un test pour que l'on puisse soi-même se dépister. Voici les questions proposées :
1-Passez-vous plus de 3 heures par jour à penser à votre régime alimentaire?2-Planifiez-vous vos repas plusieurs jours à l'avance?3-La valeur nutritionnelle de votre repas est-elle plus importante que le plaisir de le déguster?4-La qualité de votre vie s'est-elle dégradée, alors que la qualité de votre nourriture s'est améliorée?5-Etes-vous récemment devenu plus exigeant (e) avec vous-même?6-Votre amour propre est-il renforcé par votre volonté de manger sain?7-Avez-vous renoncé à des aliments que vous aimiez au profit d'aliments "sains"?8-Votre régime alimentaire gêne-t-il vos sorties, vous éloignant de votre famille et de vos amis?9-Eprouvez-vous un sentiment de culpabilité dès que vous vous écartez de votre régime?10-Vous sentez-vous en paix avec vous-même et pensez-vous bien vous contrôler lorsque vous manger "sain"?TOTAL Pour la question 1, c'est oui. Je pense à l'alimentation une grande partie de la journée (parfois même de la nuit si je suis réveillée), à ce que je dois acheter, à ce que je vais manger. J'y pense même quand je fais autre chose !
Question 2, c'est oui aussi. Cela dit, plein de femmes planifient leurs repas par commodité, pour les courses par exemple. Mais j'avoue que je calcule beaucoup, je fais des listes de menus que je rature, griffonne.
Pour la 3, c'est non. Les deux sont importants, la qualité nutritionnelle ET le plaisir.
La 4, c'est non aussi.
Pour les 5 et 6, franchement, je ne sais pas. J'ai du mal à me juger de cette manière, donc je préfère ne pas répondre.
Pour la 7 là aussi, j'ai du mal à répondre. Certes, j'ai renoncé par exemple à la nourriture industrielle, mais est-ce que ça me coûte ? (parce que j'imagine que c'est ça le sens de la question). Alors non, ça ne me coûte pas, mais oui, j'y ai renoncé. Et je privilégie à la place les aliments sains, c'est vrai.
La 8, c'est oui et non. Je ne me prive pas de la famille et des amis à cause de cela, mais je reconnais que quand je ne mange pas chez moi, j'y pense avant, après, c'est un problème. Pas un problème majeur, mais ça me titille.
Les 9 et 10, c'est clairement oui !
Je suis donc à quatre "oui" fermes, un "oui et non", trois réponses hésitantes. J'ajoute, parce que j'ai lu ça aussi à propos des orthorexiques, que j'ai tendance à croire à un "complot" de l'industrie agro-alimentaire, qu'on nous fait ingurgiter sciemment des aliments de mauvaise qualité au mieux pour l'argent et pour nous rendre addictifs, au pire pour nous "empoisonner". Je me méfie aussi de l'industrie pharmaceutique pour faire bon poids.
Or, on est orthorexique à partir de quatre réponses positives...
Au secours ! Je suis atteinte d'une nouvelle maladie mentale, et je n'ai même pas consulté de psy !!!
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