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    Aujourd'hui, pour le déjeuner et le dîner, ce sera une petite salade composée comme entrée, puis de la tarte aux poireaux, et en dessert, un cake au citron dont voici la recette.

     

    Ingrédients :

     

    — 4 œufs

    — 2 ou 3 citrons 

    — 60 grammes de purée d'amande délayée dans de l'eau froide (pour un total de poids d'environ 90 à 100 grammes) 

    — 120 grammes de sucre (on peut en mettre jusqu'à 150 grammes si on préfère le très sucré, ou si on craint l'acidité du citron) 

    — 150 grammes de farine de riz + 50 grammes de fécule (de maïs par exemple) 

    — 1 sachet de levure sans gluten 

    — 2 cuillères à soupe de rhum 

    — des écorces de citron confit (on en trouve dans les magasins bio) 

     

    Réalisation :

     

    — Presser le jus d'un citron et rajouter le rhum. Y laisser macérer les écorces de citron confit au moins deux heures.

     

    — Préchauffer le four thermostat 6 (180°). 

    — Séparer les blancs des jaunes d'œufs. 

    — Fouetter les jaunes d'œufs avec le sucre. Ajouter la farine, la fécule, la levure, la purée d'amande délayée, puis le zeste d'un citron. 

    — Incorporer le jus de la macération (citron + rhum, parfois, je mets le jus d'un demi-citron supplémentaire si la pâte est trop compacte). 

    —  Battre les blancs d'œufs en neige. Les mélanger délicatement. 

    — Rajouter les écorces de citron confit. 

    — Verser dans un moule à cake. Enfourner environ une heure (vérifier au bout de 50 minutes avec un couteau). Laisser refroidir à température ambiante et démouler.

     

    On peut saupoudrer de sucre glace au moment de servir.

     

    On obtient un gâteau léger, dont j'aime le mélange des goûts acide et sucré. 

     

     

     

     


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    Hier matin, en ouvrant mon ordinateur, je suis tombée sur toute une série d’articles édifiants. Pas de vraie surprise à lire qu’une grande partie des fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle contiennent des résidus de pesticides, mais c’est bien que de temps en temps, on parle vraiment de ce problème, ne serait-ce que pour une petite piqûre de rappel. Je mets en copie un de ces articles :

     

     

    AFP, publié le mardi 20 février 2018 à 19h19

     

    Près des trois quarts des fruits et 41% des légumes non bio sont porteurs de traces de pesticides: c'est la conclusion d'un rapport publié mardi par Générations futures, taxé de sensationnalisme par des associations agricoles.

    L'ONG, qui milite contre les pesticides, a compilé des données de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la période 2012-2016 et a retenu 19 fruits et 33 légumes consommés en France pour lesquels les échantillons sont représentatifs.

    Résultat: 72,6% des échantillons de fruits présentent des résidus de pesticides quantifiés, c'est-à-dire dont la quantité peut être mesurée. Dans le cas des légumes, ce chiffre tombe à 41,1%.

    "On s'attendait à trouver des résidus de pesticides" dans des aliments issus de l'agriculture conventionnelle, a expliqué le directeur de l'ONG François Veillerette, lors d'une conférence de presse. "Mais l'intérêt est d'avoir le détail sur une période assez longue", ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent, explique-t-il.

    Quel enseignement tirer de ce rapport? "Tout n'est pas à loger à la même enseigne", constate François Veillerette: parmi les fruits, le pourcentage d'échantillons le plus élevé présentant des traces de pesticides concerne le raisin (89%), devant les clémentines/mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%). La pomme, le fruit le plus consommé en France, arrive en huitième position (79,7%).

    Ces écarts s'expliquent par "les différences de sensibilité des cultures", indique M. Veillerette.

    Parmi les légumes, les échantillons de céleri branche sont ceux présentant les traces les plus importantes de pesticides (84,6%), devant les herbes fraîches, hors persil, ciboulette et basilic (74,5%) et les endives (72,7%). Les pommes de terre arrivent à la septième place (57,9%) et les tomates à la 13e (48,9%).

    - "Rapport anxiogène" - 

    Le nombre d'échantillons de fruits dépassant les limites maximales de résidus (LMR) reste faible: 6,6% des cerises, 4,8% des mangues/papayes, 4,4% des oranges, 1,7% des pommes. Pour les légumes, les limites sont dépassées pour 29,4% des échantillons d'herbes fraîches, 16% de céleri branche, 2,9% de tomates et 2% de pommes de terre.

    "Le fait de dépasser les LMR n'implique pas nécessairement un danger", précise Loïc Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF.

    Dans tous les cas, en cas de dépassement des LMR, un retrait du marché est demandé par la DGCCRF pour faire respecter les normes en vigueur.

    "Il n'y a pas d'indications de risque sanitaire (lié aux pesticides, NDLR) à consommer des fruits et légumes", renchérit Jean-Luc Volatier, de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

    Générations futures a laissé de côté les fruits et légumes bio et regrette que les chiffres de la DGCCRF "ne permettent pas de connaître la présence de cocktails de résidus de pesticides".

    La DGCCRF a demandé un avis à l'Anses sur ce point.

    Ce rapport "met bien en évidence l'urgence de la sortie d'un usage non maîtrisé des produits phytos comme le glyphosate", a réagi la secrétaire à la Transition écologique d'État Brune Poirson sur Twitter.

    Alors que les mesures prises par le passé n'ont pas permis de réduire drastiquement l'usage de pesticides dans l'agriculture française, Générations futures espère que le nouveau plan du gouvernement "permettra réellement de (...) créer l'élan nécessaire pour un changement de pratiques". 

    Les consommateurs sont de plus en plus réticents à l'utilisation de produits phytosanitaires, reconnaît Éric Thirouin, secrétaire général adjoint de la FNSEA, qui assure que le monde agricole "est clairement engagé pour trouver des alternatives". La Coordination rurale regrette que "produits français et importations (soient) mis dans le même panier" et parle de "salades et sensation".

    La fédération des produits phytosanitaires (UIPP) dénonce "un rapport anxiogène".

    Des producteurs maraîchers et arboriculteurs veulent lancer de leur côté un label "zéro résidu de pesticides", différent du bio. Chaque produit ne pourra pas présenter plus de 0,01 mg de pesticide au kilo. Pour Générations futures, cette solution n'est pas satisfaisante car "ces offres ne garantissent pas une absence d'utilisation de pesticides".

     

    On a beau le savoir, ça fait froid dans le dos. À noter que l’Anses (qui est quand même censée veiller sur la sécurité de notre alimentation et donc notre santé) prétend… que consommer des fruits et légumes ne présente pourtant pas de danger (les fameux 5 fruits et légumes par jour) ! J’avoue avoir un peu de mal à suivre cette logique. Par ailleurs, inutile de s’étendre sur les réactions (totalement prévisibles) de la FNSEA et de l’UIPP.

    Donc, on avale des pesticides, mais selon des organismes officiels, ce n’est pas grave, on peut continuer, on ne risque rien ! On deviendrait adepte de la théorie du complot pour moins que ça !

    Le rapport n’évoque pas les légumes bio (sur lesquels une étude avait montré il y a quelques mois qu’on pouvait trouver aussi des traces de pesticides).

    J’ai un peu parcouru les réactions des internautes suite à ces « révélations », et j’en ai identifié trois grands groupes :

    — Il y a ceux qui disent : « Faites comme moi, produisez vos propres fruits et légumes sans rajouter aucun produit d’aucune sorte ». Tout ça, c’est très bien, mais encore faut-il disposer d’un (très grand) jardin, de temps, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde. Et si jamais on se contente de fumier comme engrais, ne pas oublier de se renseigner sur la manière dont les animaux ont été nourris !

    — Il y a ensuite ceux qui déclarent : « Ne consommez que du bio, achetez des fruits et légumes français sur les marchés, à de petits producteurs ».

    Pour le bio, je suis évidemment d’accord. Pour le français aussi (encore que je ne sois pas parfaitement au clair avec moi-même sur ce sujet, j’en reparlerai). Pour les marchés, là, je suis plus réticente. Rien en effet ne me prouve que le petit producteur ne traite pas ses fruits et ses légumes.

    — Il y a enfin ceux qui décrètent : « Le bio, c’est de l’arnaque, ça sert juste à vendre plus cher, le vrai bio n’existe pas ».

    Je reviens un instant là-dessus car force est de reconnaître que tout n’est pas faux dans ces dernières affirmations. J’ai moi-même longtemps utilisé cet argument. Le vent souffle : il entraîne des miasmes, des résidus de produits phytosanitaires, passe sur une parcelle bio. Il ne l’évite quand même pas ! Que se passe-t-il alors ? Le bio est nécessairement contaminé (au moins un peu). Et les eaux de ruissellement ? Et quand un champ cultivé en bio est proche d’un champ exploité en agriculture conventionnelle, peut-on croire que le premier n’est pas pollué ?

    Je n’ignore rien de tout ça. C’est pourquoi le 100% bio n’existe pas, c’est une évidence. Ou alors, il faudrait trouver des producteurs vivant mettons à 100 kilomètres de toute industrie, de tout élevage, de toute production de fruits et légumes traités… et encore !

     

    Je n’ai naturellement pas de réponses à ces questions. Je persiste à penser que même si le bio peut être contaminé, il ne subit cependant pas de traitements supplémentaires, ce qui est un très gros avantage. Et puis, est-ce que toutes les parcelles bio se trouvent à proximité de parcelles en agriculture conventionnelle ?

    Je ne sais pas si je me donne bonne conscience en considérant que le bio est meilleur. Je ne le pense pas. Il n’empêche que je suis bien obligée moi aussi de m’interroger, et c’est donc évidemment une source d’inquiétude (une de plus !).

     

    Malgré tout, j’ai décidé que j’allais désormais faire systématiquement ce que je faisais jusque-là occasionnellement : tous mes fruits et légumes (donc bio) seront mis à tremper un quart d’heure dans de l’eau additionnée de bicarbonate (on peut aussi utiliser du vinaigre blanc), puis soigneusement rincés. Cette méthode est simple, peu coûteuse, et elle permet de supprimer la grande majorité des résidus. Je me demande d’ailleurs pourquoi hier, quand tous ces articles sont sortis, personne n’a évoqué ce procédé élémentaire.

     

    Difficile pourtant d’admettre, pour moi, que dans notre monde, la nourriture « pure » ne peut plus exister.

    Il y a comme ça des jours où les réflexions d’une orthorexique sont un peu moroses !

     

     

     


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    Voici un dessert que je fais assez souvent car comme il est à base de pommes, on peut le réaliser quasiment toute l’année. Je n’aime pas spécialement les tartes, donc avec cette recette, nous avons un gâteau aux fruits simple et que nous apprécions beaucoup.

    J’ai du mal à décrire la consistance obtenue. C’est une sorte de mille-feuilles de pommes, assez dense et léger à la fois (ce sont vraiment les pommes qui dominent, la pâte n’est là que pour servir de liant, je dirais presque de « ciment »).

     

     

    Il faut :

    — 750 grammes de pommes (en été, je rajoute souvent deux ou trois abricots en petits morceaux).

    — 2 œufs

    — 60 grammes de miel liquide (attention, certains miels donnent à la cuisson un goût assez fort qu’on peut ne pas aimer. Souvent, je remplace donc le miel par du sirop d’agave, ou alors, je fais moitié miel, moitié sirop d’agave).

    — 2 cuillères à soupe de purée d’amande (les recettes indiquent presque toujours « purée d’amande blanche », mais dans la plupart des cas, je préfère la complète, qui a davantage de goût).

    — 70 grammes de farine de riz

    — 10 cl de lait d’amande

     Pour le moule : huile de colza et sucre de canne blond en poudre

     

     

    Réalisation :

    — Peler les pommes. Ensuite, soit on les évide et on les coupe en rondelles fines, soit on les coupe en quartiers (méthode la plus rapide) dont on fait là aussi des tranches fines (2 millimètres environ).

    — Préchauffer le four thermostat 6-7 (190°).

    — Dans un saladier, bien fouetter les œufs, le miel (ou le sirop d’agave) et la purée d’amande.

    — Ajouter la farine et mélanger.

    — Délayer petit à petit avec le lait pour obtenir une pâte sans grumeaux.

    — Incorporer les pommes à la pâte en remuant délicatement.

    — Huiler un moule à cake et saupoudrer le fond et les parois de sucre de canne. Verser le mélange. Bien tasser et lisser.

    — Mettre au four minimum une heure (vérifier avec la pointe d’un couteau).

    — Laisser refroidir à température ambiante.

    — Démouler et placer au moins une heure au réfrigérateur.

    Au moment de servir, on peut saupoudrer de sucre glace et décorer avec des fruits rouges.

     

     

    C’est un dessert frais et très agréable, les tranches se découpent aisément, il « présente » bien en plus d’être bon.

     

    Et merci à mon programme de télé qui parfois, comme ici, m’offre des recettes qu’une orthorexique peut tout à fait adapter !

     

     

     


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    Cela fait un peu plus de trois ans que j’ai radicalement modifié ma façon de manger… et que je continue, d’ailleurs. Presque quotidiennement, je fais de nouvelles découvertes, je change encore d’anciennes habitudes. Je suis finalement une novice de l’orthorexie, d’autant que « j’arrive » quand même de loin ! Longtemps, mon alimentation s’est composée en majorité de plats préparés, les repas étaient réalisés et expédiés très vite. Mon souci de l’époque, c’étaient surtout les calories que j’absorbais, j’étais focalisée là-dessus mais la qualité des aliments, la manière de les préparer étaient plus que secondaires. À vrai dire, je n’y pensais quasiment jamais.

    Aujourd’hui, si j’essaie de faire un bilan, les transformations sont… vraiment ÉNORMES ! Il y a du positif, mais aussi du négatif, et je vais essayer d’examiner tout ça avec impartialité.

     

    — Commençons donc par le « mauvais » de l’orthorexie… parce qu’il y en a quand même ! Disons surtout des inconvénients.

    Je suis devenue une obsédée de la nourriture. J’y pense très souvent, quasiment tout le temps. Et je reconnais que ça finit parfois par devenir anxiogène.

    J’angoisse sur la qualité de ce que j’achète, je me pose en permanence des questions. Est-ce qu’il y aura au magasin tel légume bio dont j’ai besoin ? (Et quand il n’y est pas, je stresse par rapport à la recette que j’avais prévue. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir préparer à manger en remplacement ?) Si j’achète un paquet de biscuits même bio (parce que ça m’arrive quand même parfois), j’épluche l’étiquette. Il contient un ingrédient suspect ? Je repose. Il faut trouver autre chose… mais quoi ? Les courses sont devenues souvent un casse-tête.

    Sans compter que tous les jours, un article sur internet, une recherche personnelle, un sujet d’actualité, une émission m’informent que je n’avais pas encore pensé à tel ou tel truc.

    Hier soir, pour prendre l’exemple le plus récent, j’apprends par la télé que deux personnes sont mortes lors d’une explosion dans une usine chimique. Outre évidemment la tragédie humaine que ça représente (je ne veux pas avoir l’air insensible, mais je ne m’étends pas là-dessus, ce n’est pas mon propos), je découvre qu’on fabriquait sur ce site de l’huile de colza. L’huile de colza justement, j’en consomme souvent. Elle est pleine d’omégas-3, donc bonne pour la santé. Pour moi, elle était produite de façon naturelle et non dans des usines chimiques. Je m’interroge : s’agissait-il bien d’huile de colza alimentaire ? Et comment produit-on cette dernière, au fait ? Ce matin, je cherche sur internet et réalise que si on l’extrait effectivement par des méthodes naturelles dans les huileries traditionnelles, on utilise aussi dans d’autres cas (et le plus souvent apparemment)… des solvants. Or, j'achète beaucoup d’huile de colza et la traditionnelle est fort chère. Comment vais-je contourner ce problème ? Où trouver la juste information ? Ma chère huile de colza est-elle potentiellement toxique ? Par quoi faudra-t-il éventuellement la remplacer ?

    Donc, ces questions sur l’alimentation sont je le reconnais une source de stress, sans compter que je réfléchis beaucoup à mes menus (une grande partie de la journée, en fait). Je n’aime pas en effet préparer trop souvent la même chose, il me faut piocher dans une liste de recettes qui certes s’élargit, mais qui nécessite de posséder dans les placards pas mal d’ingrédients d’avance. Tout cela est quand même sacrément compliqué à gérer. Disons qu’être orthorexique ne me simplifie pas la vie, loin de là !

    Ajoutons à ça que je deviens très suspicieuse dans plein de domaines. Ainsi, je suis convaincue que l’industrie agro-alimentaire ne nous veut pas du bien, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle veut produire beaucoup, pour pas cher, sans se soucier ni de l’environnement, ni de la santé des gens. Le but final étant évidemment toujours plus de profit. Je n’en suis pas à me dire qu’on cherche sciemment à nous empoisonner, mais je n’en suis quand même pas loin. Une vraie petite théoricienne du complot… même si tout ça ne me fait guère sourire.

    Outre l’industrie agro-alimentaire, je me méfie du monde médical. Pour moi, globalement, les médicaments sont mauvais. Je sais très bien que certains ont sauvé des millions de personnes… Oui mais ça, c’était avant. Qu’il y ait eu des « purs » parmi les médecins, j’en suis profondément persuadée. Des gens désintéressés, qui cherchaient vraiment le bien de leurs semblables. Aujourd’hui ? Le fric, encore et toujours.

    Les laboratoires pharmaceutiques, je n’en parle même pas. Il faut dire que l’ambiance actuelle n’est pas particulièrement rassurante, les scandales se multiplient, les doutes s’installent. J’essaie de me faire une idée personnelle, mais pas toujours facile, et pas simple de ne pas tomber dans la paranoïa. Dernière découverte personnelle en date : le cholestérol n’est peut-être pas mauvais pour la santé. Il ne faudrait pas le combattre à outrance, et encore moins par les statines. Depuis les années 50, toutes les études mettant en rapport cholestérol élevé et risque cardiovasculaire auraient été biaisées, voire falsifiées volontairement.

    Bref, énormément de questions un peu sur tout, et au final, beaucoup d’angoisses. Surtout que je n’ai fait là qu’un rapide tour d’horizon de toutes mes interrogations.

     

    — Et les avantages ? Sans hésitation, je réponds qu’ils sont tellement énormes qu’ils l’emportent largement dans la balance.

    Là encore, je ne vais pas me lancer dans quelque chose d’exhaustif, mais donner quelques exemples concrets qui me viennent à l’esprit.

    Depuis que je connais mon mari (près de vingt ans), je l’ai toujours vu souffrir du dos ou des hanches. Pour lui, c’était une fatalité, d’autant qu’il avait une hérédité familiale assez lourde. Parfois, il restait allongé une semaine sur un transat à ne quasiment plus pouvoir bouger. Marcher était devenu une épreuve, il avait vite besoin de se reposer et s’asseoir. À la plage, on ne s’éloignait guère de la voiture, etc.

    Les radios ayant depuis longtemps montré une importante coxarthrose, son médecin a décidé que le temps était venu de l’opérer de la hanche. Les anti-inflammatoires ne le soulageaient plus beaucoup, et c’était trop handicapant au quotidien.

    Ça a correspondu au moment où le lait de vache a disparu de notre alimentation (totalement pour moi, disons quasiment pour lui). J’ai parallèlement trouvé un complément alimentaire à base d’omégas-3 et de zinc. Et résultat : mon mari a annulé son rendez-vous avec le chirurgien. Désormais, il peut marcher des heures, y compris dans le sable, nager, plus de problèmes. L’arthrose n’a évidemment pas disparu, mais il n’en souffre plus, ce qui est l’essentiel.

    Pour moi… trente-cinq ans de sévères troubles du comportement alimentaire avec de multiples dérives de plus en plus graves et invalidantes. Depuis qu’on mange en mode « orthorexique » : c’est terminé. Je ne me soucie plus du tout des calories, je mange ce que j’aime, que je prépare, et tout va bien.

    Je pourrais multiplier les exemples ainsi : des maux d’estomac importants pour mon mari qui devait subir une fibroscopie, voir un spécialiste. Pendant un bon mois, j’ai mis à nos menus beaucoup de brocolis, de radis noir, de curcuma… Plus de maux d’estomac, plus de médicaments, la lettre pour le gastroentérologue est à la poubelle.

    Tout ça ne veut pas dire qu’on vivra mille ans ni même cent ans, certes ; mais clairement, dans pas mal de domaines, on va mieux l’un et l’autre. C'est tout à fait clair à la fois pour nous et pour notre entourage.

    Et je n’oublie pas quelque chose que je n’avais quasiment jamais connu : le plaisir de manger. Les repas sont devenus des moments essentiels de nos vies, on adore se mettre à table. Pour moi, c’est même un émerveillement car c’est nouveau ! Et je précise qu’on a tous les deux des poids extrêmement stables (dans une fourchette basse), et qu’il n’est pas question pour nous d'ingurgiter des légumes cuits à la vapeur. On aime la nourriture consistante, qui a du goût.

     

    Alors oui, être orthorexique me pourrit souvent la vie. Mais en même temps, j’y ai trouvé de tels bénéfices (et pas seulement d’ailleurs au niveau de l’alimentation) que je ne compte pas revenir un jour en arrière… même si, je le sais, "Never say never again".

     

     


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    Il y a une tendance actuelle qui intéresse pas mal de magasins bio (et même des supermarchés), consistant à vendre un certain nombre de produits non plus conditionnés dans des emballages (carton, plastique…), mais en vrac. Et ça me paraît une vraie bonne idée.

    Les aliments se présentent donc dans des sortes de gros bocaux verticaux : on prend un sachet en papier, et on laisse s’écouler la quantité qu’on veut. Pour certains, on utilise des sortes de grosses cuillères ou des pinces type pinces à sucre.

    Au départ, il me semble que c’était assez marginal, mais le nombre de produits concernés se multiplie.

    On trouve ainsi la plupart des fruits secs (raisins, figues, cranberries, dattes, etc.), les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, etc.), les légumes secs (pois chiches, haricots rouges…), les pâtes (sauf les spaghettis pour des raisons évidentes), le riz, le quinoa, les flocons d’avoine, le muesli. J’ai même vu plus récemment des mélanges apéritifs.

    Chez certains commerçants, ça va encore plus loin et ça concerne les différentes variétés de farine (pour le moment, je ne trouve personnellement que la farine de blé : blanche, semi-complète, complète, mais pas encore les farines sans gluten), de sucre (blond, roux), de thé, de café, etc.

    J’achète aussi parfois dans de tels bocaux des biscuits vendus à l’unité, des friandises (je pense à un délicieux cœur de maïs soufflé enrobé de chocolat)… Et j’oublie certainement un bon nombre d’articles.

     

     

    Il y a pas mal d’avantages à ce système.

     — Déjà, ça fait beaucoup moins d’emballages. Je suis toujours ahurie par tout ce qu’on jette, y compris quand on pratique pourtant le tri sélectif. Là, on se retrouve avec quelques sacs de papier, donc totalement recyclables et peu encombrants.

    — C’est également plus économique, justement parce qu’il n’y a pas les frais liés au conditionnement. Quand on voit que certains produits sont emballés d’abord dans du plastique (et le plastique au contact de la nourriture, même si c’est paraît-il surveillé, ça me laisse perplexe), puis ensuite dans une boîte en carton, ça ne peut évidemment qu’occasionner un coût élevé.

    Et étant donné qu’on met souvent en avant le fait que manger bio est cher, là du coup, c’est nettement plus intéressant.

    — Autre avantage, on achète exactement la quantité nécessaire. On n’a pas forcément besoin de 500 grammes de raisins secs, d’un kilo de pâtes ou de riz. Parfois, pour une recette, il suffit par exemple de 50 grammes d’un ingrédient. Ça évite donc à la fois de dépenser trop, mais aussi de gâcher (si j’achète 500 grammes de dattes et qu’il m’en faut 100 grammes pour un gâteau, le reste va sécher, être moins bon, voire s’abîmer).

    Et il y a une dernière chose que j’aime bien dans cette façon de faire. Pour stocker les différentes denrées, j’ai pas mal de bocaux, récupérés ou achetés. Quand je rentre de mes courses, je transvase les aliments dans ces récipients, qui sont placés sur une poutre en hauteur dans la cuisine. D’une part, je trouve jolis tous ces bocaux contenants divers produits, et ça me permet d’un coup d’œil de savoir ce que j’ai encore ou ce qui va me manquer.

     

    Je ne vois donc que du positif à cette présentation, et je ne me sers plus qu’ainsi quand c’est possible. Meilleur pour la planète, meilleur pour mon porte-monnaie, résultat pratique et esthétique, que demande le peuple… orthorexique ?

     

     


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